Le principe de ce mouvement est un balayage : le pied droit est balayé horizontalement, pendant que le pied gauche est profondément enraciné. Catherine Despeux fait référence à l’héxagramme Gèn (艮) qui symbolise “La Stabilisation” ou “L’Immobilité” pour décrire ce mouvement : « les mains qui, dans ce mouvement, immobilisent les adversaires à droite et à gauche, tandis que les orteils ont la stabilité des montagnes, afin de ne pas être déséquilibré : le pied gauche est bien enraciné pendant que le pied droit balaie horizontalement ».
Pendant l’exécution de ce coup de pied Lotus, il est important de ne pas se laisser emporter par l’élan, et de chercher l’équilibre en maintenant son centre avant de lâcher la jambe vers l’avant.
Par ailleurs, deux forces opposées s’appliquent : celle de la jambe, d’avant en arrière, et celle des mains, d’arrière en avant ; dans l’application martiale, cela permet de crocheter la jambe d’un adversaire en séparant le haut du bas.
Symbolique
Il est facile de faire plier une tige de lotus, mais difficile de la casser. Sa fleur pousse au-dessus de l’eau (contrairement aux nénuphars dont la fleur flotte sur l’eau) sur des tiges gracieuses au milieu d’eaux boueuses.
Le nom du mouvement peut comparer les coups de pied à une feuille de lotus suspendue au bout de sa
tige, effectuant une rotation libre tout en conservant son attache stable.
Dans la tradition bouddhiste le lotus est symbole de légèreté, de pureté, et sa fleur est emblématique du Bouddha, détaché de la laideur du monde terrestre s’ouvrant à l’illumination.
C’est également un symbole de fertilité et de fécondité en raison de ses nombreuses graines. Le motif du lotus est traditionnellement utilisé pour célébrer les mariages.
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